Autoconsommation industrielle et tertiaire
Grâce à la baisse rapide des modules photovoltaïques, l’autoconsommation a démarré en France. Comme tout nouveau marché, en étant bien formé et informé, on peut facilement éviter de tomber dans les pièges grossiers.
Pour acheter vos produits nécessaires à l’installation d’une centrale en autoconsommation, nous vous conseillons AXUN.
L’autoconsommation est la part de production qui est consommée dans le bâtiment où elle est produite.
Une part de cette autoconsommation est dite «spontanée», c'est-à-dire qu’elle intervient lorsque des appareils sont en fonctionnement au même moment que la production.
Cette autoconsommation «spontanée» dépend bien évidemment de la puissance photovoltaïque installée et des appareils fonctionnant le jour et notamment en été.
Dans les bâtiments industriels on va se fixer comme objectif 100% d’autoconsommation «spontanée».
Pour augmenter ce pourcentage d’autoconsommation on pourra :
- soit réduire la puissance photovoltaïque
- soit installer des batteries (déconseillé en industriel)
- soit décaler au maximum les consommateurs électriques en journée (groupes froid par exemple)
On peut aussi choisir de ne pas optimiser ce pourcentage et d’installer le maximum de modules possibles sur la toiture. Dans ce cas, le surplus de production sera exporté et vendu au réseau. Voir figure ci-dessous :
Légende = autoconsommation avec batterie
Légende = autoconsommation avec batterie
"L'autoconsommation ne signifie pas autarcie, ce n'est pas la remise en cause du réseau national intégré et du tarif unique de l'électricité.
Mais les citoyens sont demandeurs d'autonomie, ils veulent avoir les moyens d'agir. Il faut maintenant avoir la capacité de passer du principe à la "technique", a déclaré Delphine Batho.
Si on regarde du côté de nos voisins européens, en Allemagne et en Italie notamment, lorsque le photovoltaïque a gagné en compétitivité, les tarifs d'achat ont été abandonnés au profit de primes à l'autoconsommation. Aujourd'hui, dans ces pays, l'autoconsommation n'est plus incitée financièrement mais continue de gagner du terrain. En Allemagne, 70% des installations seraient désormais en autoconsommation.
Cela va dépendre de la consommation du bâtiment:
En industriel, on souhaite quasiment toujours optimiser le pourcentage d’autoconsommation
Pour cela il y a 3 solutions possibles :
- adaptation du nombre de modules à la consommation
Plus on réduit le nombre de modules plus on augmente le taux d’autoconsommation.
- allumer les appareils en journée
Pour le stockage de froid, par exemple on peut définir des températures de régulation plus basses en journée. Il faut bien sûr éviter
de «consommer pour consommer».
- installer des batteries
Avec cette solution on va stocker le surplus de production de la journée dans des batteries et le restituer la nuit pour compenser
les consommateurs nocturnes. Cette solution pas adaptée aux installations industrielles de forte puissance.
Si l’on souhaite couvrir la totalité de la surface disponible en toiture :
Dans ce cas l’énergie solaire produite sera décorrélée de la consommation du bâtiment. Il sera nécessaire de contracter un contrat de vente de surplus pour amortir financièrement l’investissement. En 2013, les installations supérieures à 100kWc ne peuvent pas bénéficier automatiquement de tarifs d’achat. Il faut passer par une procédure complexe d’appel d’offre de la CRE (commission et Régulation de l’Energie).
Pour les centrales d’autoconsommation industrielles on va toujours essayer de s’approcher du taux d’autoconsommation de 100%. Ce «challenge» est assez facilement réalisable dans la mesure où la consommation du bâtiment industriel ou tertiaire consomme plus la journée que la nuit (éclairage, frigos, machines-outils, informatique…).
Cette synchronisation de la production et de la consommation est très intéressante puisqu’elle permet d’installer des centrales photovoltaïques de forte puissance (de l’ordre de la puissance d’abonnement du bâtiment industriel).
Exemple : Supermarché dans le sud de la France
La puissance recommandée : 400kWc
Légende : dans cet exemple réel d’un supermarché dans le sud de la France, on voit que la totalité de la production solaire sera autoconsommée même le dimanche. Source AXUN
Source production solaire = PVGIS
Cette simulation compare le relevé de consommations du site avec les productions PV moyennes constatées (PVGIS). Un changement significatif d'habitude de consommation engendre une modification du taux d'autoconsommation.
NON. Pour les centrales sur bâtiment industriel il n’est pas recommandé d’unstaller des batteries pour les raisons suivantes :
- augmentation du prix de revient de l’énergie solaire (€/kWh)
- intérêt technique faible car la consommation «suit» la production
Il vaut mieux jouer sur le système de régulation de température existant des groupes froid par exemple et décaler au maximum la consommation électrique en journée.
Oui et plutôt deux fois qu’une !!!
En plus d’être rentable, c’est un acte citoyen. C'est une révolution qui bouscule les monopoles en place.
En effet, la production d’électricité est restée pendant longtemps la «chasse gardée» de grands énergéticiens car les montants d’investissement étaient colossaux. Grâce à la baisse accélérée du prix de modules photovoltaïques, dès 2014, une entreprise peut créer de l’électricité à un prix équivalent que celui qui lui est vendu par le réseau «historique».
NON. Les centrales industrielles sont réalisées sans batteries donc il n’y aura pas de fonction de secours. Si le site a besoin d’une alimentation secourue, il faudra préférer des systèmes type UPS et groupes électrogènes.
OUI. Il faudra déclarer la présence d’un appareil de production d’électricité raccordé au réseau de distribution électrique. Cette démarche est entièrement gratuite. Cela permet au gestionnaire du réseau de distribution de vérifier que les appareils soient aux normes en vigueur
(notamment la VDE0126-1-1).
Pour les bâtiments avec des raccordements moyenne tension (HTA) il faut systématiquement se rapprocher du gestionnaire de réseau
(ERDF la plupart du temps) pour prendre en compte les sécurités électriques complémentaires à mettre en œuvre.
Lorsqu’on se lance dans une démarche d’autoconsommation/autoproduction, on raisonne enfin en terme de coût de l’énergie, c'est-à-dire des €/kWh.
Prenons un exemple : Bâtiment de 2500m² avec une centrale de 300 kWc dans le sud de la France installée à 450 000 €HT.
La carte de production nous donne 1300 kWh/kWc environ.
L’installation produira donc en moyenne 300*1300 = 390 000 kWh par an.
La durée de vie des modules peut être estimée à 40 ans, la période de garantie étant de 25 ans.
La duré de vie des onduleurs se situe entre 15 et 25 ans, la période de garantie étant de 5 ou 10 ans.
Si l’on fait le calcul sur 30 ans en prévoyant le changement d’un onduleur dans cette période (environ 0.1 €HT/Wc) :
Production = 390 000 * 30 = 11 700 000 kWh produits sur 30 ans
Coût de l’énergie solaire = (450 000 + 30 000) / 11 700 000 = 0.04 €/kWh (hors frais bancaires et de maintenance)
Si vous prenez votre facture électrique et que vous faites : total facture / nombre de kWh consommés vous verrez que
le photovoltaïque est compétitif !!!
De plus, grâce au photovoltaïque, il n’y aura pas de surprise sur l’augmentation du prix de l’énergie !
Légende : 1 module cristallin, 2 gamme d’onduleurs AXUN raccordé réseau
Pour les centrales en autoconsommation sans batterie le matériel à utiliser est exactement le même que pour les centrales avec contrat de vente totale. Notre conseil est de favoriser le matériel «made in Europe». Si l’on ne souhaite pas de contrat de vente de surplus, il n’est pas nécessaire d’intégrer les modules dans la toiture, on pourra installer les modules en surimposition toiture.
Exemple de matériel sans batterie : 1200 modules cristallins 250Wc «made in Europe» + 20 onduleurs AXUN raccordé réseau + structure mécanique de pose + coffrets DC + armoire AC + câbles et accessoires.
Le terme d’autoconsommation est le terme le plus utilisé par le grand public pour indiquer «je produis, je consomme».
En fait, on retrouve deux concepts assez proches qui sont l’autoconsommation et l’autoproduction.
L’autoconsommation, c’est la part de l’énergie solaire consommée par rapport à l’énergie produite.
L’autoproduction, c’est la part de l’énergie solaire consommée par rapport à la consommation du bâtiment.
Petit exemple pour illustrer :
Sur un supermarché dans le sud de la France consommant 3 000 000 kWh/an, on installe une «petite» centrale de 100kWc.
Production solaire = 1300 *100 = 130 000 kWh/an
-> autoconsommation = environ 100%
-> autoproduction = moins de 25%
La mise en œuvre de ce type de centrale se fait par des corps de métier spécifiques (couvreurs, étancheurs, électriciens) formés au techniques et risques du photovoltaïque.
Notre conseil : contacter AXUN pour être redirigé vers un installateur sérieux de votre département.
AXUN assistera l’installateur dans :
- analyse de la consommation du bâtiment
- recommandation de la puissance de la centrale
- business plan financier
- conseil au montage juridique (expert comptable diplômé en interne)
- choix et chiffrage du matériel
- schémas électriques et démarches administratives